Après la revendication par la Corée du Nord d’un premier tir de missile intercontinental réussi le 4 juillet, beaucoup se demandent si le régime maîtrise vraiment la technologie de rentrée d'une ogive dans l'atmosphère.

La réponse est non... et même si c’était le cas, le Nord ne dispose pas encore de technologie permettant à cette ogive d’atteindre sa cible. C’est en tout cas ce qu’affirme le service sud-coréen du renseignement (NIS). Son nouveau patron Suh Hoon a transmis l'analyse de son agence, hier, devant la commission compétente du Parlement.

D’après certains députés membres de cette commission, le renseignement sud-coréen a également relativisé l’annonce de Pyongyang, selon laquelle le régime serait dorénavant capable de monter une large tête nucléaire au sommet d'un missile, une annonce qualifiée de « simple prétention ».

Pourtant, ces élus ont exprimé leur inquiétude à l’égard de l’accélération du programme balistique nord-coréen. Pour eux, le pays communiste développe ce programme plus rapidement qu’on ne le pense.