L'agence pour le développement de la défense (ADD) a dévoilé hier deux composants clés du radar à antenne active (AESA) développés par les technologies sud-coréennes. Le radar est destiné à être monté sur l'avion de combat sud-coréen KF-X, dont la mise au point est prévue d'ici 2028. Le coût du développement du dispositif s'élève à 360 milliards de wons, soit environ 277 millions d'euros.
 
Plus précisément, il s'agit de l'antenne et du fournisseur d'électricité fabriqués en partenariat avec la compagnie sud-coréenne Hanhwa-Thales. Les deux autres composants clés du radar, le système de traitement des données et l'appareil d'émission et de réception sont en cours de développement en coopération avec une firme israélienne.
 
Le prototype du radar devrait voir le jour au début de l'année prochaine et sa mise au point devrait se terminer d'ici 2021. Ensuite les tests visant à incorporer au KF-X, devraient se dérouler entre 2022 et 2026.
 
D'autre part, trois autres éléments clés pour la fabrication du KF-X, à savoir, la veille infra-rouge (IRST), l'équipement de guerre électronique (EW Suite) ainsi que la nacelle de désignation de cible électro-optique (EO TGP) sont actuellement en cours de développement par les opérateurs sud-coréens. Ils faisaient partie, avec le radar à antenne active, des 25 savoirs techniques que les Etats-Unis avaient promis de transférer lorsque le gouvernement sud-coréen avait choisi le F-35A de Lockheed Martin comme son nouvel avion de combat en 2014. Mais un an après, Washington a refusé le transfert de ces quatre technologies en question. Par conséquent, Séoul avait décidé de les développer par ses propres moyens.