L’administration précédente sud-coréenne et le gouvernement japonais de Shinzo Abe ont conclu en décembre 2015 un accord sur la question des femmes de réconfort. Ce pacte était alors qualifié par les deux pays de « définitif » et « d’irréversible ». Des expressions mises en cause par beaucoup de sud-Coréens. Le nouveau gouvernement de Séoul, celui de Moon Jae-in, souhaiterait même revoir l’accord.
Sa ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha envisage désormais d’en savoir plus sur les circonstances dans lesquelles le traité se voulait « définitif et irréversible ». C’est ce qu’elle a déclaré dans son interview avec un quotidien séoulien. Elle projette même de mettre en place une « task force » au sein de son ministère afin de le réexaminer dans son ensemble. C’est elle même qui dirigera la prochaine équipe, qui sera composée non seulement d’employés du ministère, mais aussi d’experts externes.
La chef de de la diplomatie sud-coréenne a toutefois évité d’employer le mot « renégociation ». Mais cela pourra être une des options, selon elle.