La Maison bleue a annoncé hier avoir de nouveau découvert de documents de l'administration précédente au sein de l'ancien bureau du secrétaire chargé de la planification placé sous l'autorité du premier secrétaire aux affaires politiques de l'époque. A cette occasion, la présidence a révélé les titres et les contenus d'une partie des 504 textes déjà classés par elle.
L'attention se porte notamment sur un document proposant les moyens de financer des associations conservatrices. Selon la Cheongwadae, cette note laisserait entendre que l'ancienne présidente Park Geun-hye, destituée en mars dernier, cherchait à répandre une idéologie particulière.
A part cela, de nouveaux résumés des conférences de ses conseillers, relatifs au possible appui de Park à la succession de Lee Jae-yong à la tête de Samsung par le biais de la Caisse nationale de la retraite (NPS) ont été découverts. Certaines notes feraient même état de la nécessité de contrôler l'un des SNS sud-coréens les plus populaires, Kakaotalk, en critiquant leurs mots-clés de recherche automatique pour être « trop orientés à gauche ».
Le bureau présidentiel a expliqué avoir dévoilé ces documents parce que leurs contenus pourraient être considérés comme illicites et qu'ils attirent beaucoup l'attention des citoyens.
La réaction de la classe politique a été divisée. Le Minjoo, le parti au pouvoir de centre-gauche, et le Parti du peuple, centriste, en ont profité pour réaffirmer sa volonté d'éradiquer corruption endémique des gouvernements précédents. En face, le Parti Liberté Corée, l'ancienne formation présidentielle conservatrice, a de nouveau souligné qu'une telle démarche était illégale et que le Bareun, le nouveau parti conservateur, s'était montré sceptique quant à la raison pour laquelle la présidence révèle progressivement ces documents dits du placard depuis vendredi dernier.