Le ministère de la Défense a décidé de mener une nouvelle évaluation de l’impact sur l’environnement du système de défense antimissile à haute altitude (THAAD). Elle se rajoute à celle plus modeste mise en place sous l'ancien gouvernement de Park Geun-hye depuis décembre dernier à Seongju à environ 300 km au sud-est de Séoul.
Cette évaluation générale se fera sur une superficie de quelque 700 000 km² contre 327 000 km² actuellement. Un processus qui devrait durer au moins dix mois ou plus, conformément à la loi en question.
En parallèle, le gouvernement mènera des négociations avec les forces américaines sur la fourniture d'autres terrains visant à abriter les engins. Deux lanceurs de ce bouclier de défense antimissile sont opérationnels sur le site tandis que quatre autres sont conservés près d'une base américaine.
Toujours selon le ministère de la Défense, le déploiement à part entière ou non du THAAD sur le sol sud-coréen dépendra du résultat de ces études environnementales. Et la teneur de l’accord sur le projet signé avec le gouvernement précédent restera inchangée dans le cadre d'une alliance entre Séoul et Washington.