Comme elle l’avait annoncé il y a deux semaines, la ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha a créé sous son autorité directe une « task force » en charge de réexaminer à la loupe tous les processus liés à l’accord sur la question des femmes de réconfort et son contenu. Un pacte signé de façon abrupte entre Séoul et Tokyo en décembre 2015, donc sous l’administration Park Geun-hye, la prédécesseur de Moon Jae-in.

Il continue de faire débat, car il se voulait « définitif et irréversible » et comprend une phrase concernant le retrait d'une statue rendant hommage à ces victimes de l’esclavage sexuel pendant la seconde guerre mondiale, érigée devant l'ambassade du Japon à Séoul. En plus de cela, il avait été reproché aux autorités des deux pays d’avoir conclu l’accord sans avoir suffisamment écouté les survivantes.

Du coup, la nouvelle équipe projette d’interroger non seulement les responsables de la Maison bleue et de la diplomatie qui sont intervenus dans les négociations et la décision de l’époque, mais également ces anciennes « wianbus ». Elle consultera aussi les documents diplomatiques dans la mesure du possible.

Elle a jusqu’à la fin de l’année pour annoncer les résultats de ses travaux.