Après que le task force du Service national du renseignement (NIS) a révélé la manipulation par cet organe de l'opinion publique sous l'administration Lee Myung-bak, le Minjoo, le parti au pouvoir, et le Parti du peuple, la 2e force de l'opposition centriste, ont demandé au gouvernement de punir sévèrement les responsables de cette pratique illicite.
Le premier a notamment appelé l'ancien président et l'ex-patron du NIS Won Se-hoon, à passer aux aveux devant le peuple alors que le second a qualifié ce scandale de manoeuvre politicienne et de fraude électorale.
Le Parti Liberté Corée, la 1ère force de l'opposition qui était le parti présidentiel au moment des faits, a, quant à lui, appelé le service du renseignement à concentrer ses efforts pour échanger des informations avec les Etats-Unis afin de prévenir de nouvelles provocations nord-coréennes plutôt que de s'efforcer d'élucider les pratiques illicites de collusion avec les gouvernements précédents.