Après un court déplacement de moins de 24 heures à Séoul, le chef d’état-major des armées américaines Joseph Dunford est reparti hier pour Pékin, la prochaine étape de sa tournée asiatique, qui le conduira aussi à Tokyo.
 
Peu avant de s’envoler, il a été reçu par le président de la République. Sans surprise, leur entretien a largement été consacré à l’escalade de tensions dans la péninsule. Moon Jae-in a alors demandé au général américain de jouer un rôle important dans la recherche d’une solution à cette « crise », sur la base de l’alliance entre leurs pays. 
  
Pour le chef de l’Etat sud-coréen, la situation sécuritaire dans la péninsule est plus grave que jamais pour cause du développement rapide des capacités nucléaire et balistique de Pyongyang et cela constitue une menace qui demeure réelle et urgente. Selon son porte-parole, Moon a condamné le régime communiste pour avoir effectué deux tirs d’essai du présumé missile balistique intercontinental en dépit de l’objection de la communauté internationale. 
 
L’occupant de la Maison bleue a souligné en même temps que le Nord devait cesser ses provocations afin d’atténuer les tensions dans la péninsule et de renouer le dialogue au plus vite. 
 
Le général Dunford lui a assuré que les engagements de son pays envers la sécurité de son allié sud-coréen restaient intacts et que l’armée américaine privilégiait un soutien aux efforts de l’administration Trump pour faire peser des pressions diplomatique et économique sur le régime de Kim Jong-un. Il a ensuite déclaré qu’elle préparait des options militaires juste au cas où ces efforts échoueraient et que tout le monde s’attendait à débloquer la situation actuelle sans déclencher une guerre dans la péninsule.