Le gouvernement sud-coréen a décidé d'aller de l'avant dans son projet de développement des satellites de reconnaissance afin de surveiller des cibles militaires importantes dans l'ensemble du territoire nord-coréen. Le projet est ainsi remis sur les rails un peu plus de quatre ans après sa suspension en raison du différend entre les autorités concernées.
Ce projet ambitieux a pour objectif de placer en orbite d'ici 2023 cinq satellites de reconnaissance fabriqués grâce aux technologies locales. En effet, le coût d'opération est estimé à plus de 1 000 milliards de wons, l'équivalent de 750 millions d'euros.
Au demeurant, l’Administration du programme d’acquisition de défense (Dapa) envisage de choisir avant la fin de l'année un soumissionnaire pour ce « projet 425 ». Il consiste à établir un dispositif de satellites militaires espions capables de recueillir des informations et des renseignements dans la péninsule coréenne. Elle coopérera également avec des entreprises étrangères pour les technologies qui ne pourront pas être mises au point localement.
Le ministère de la Défense s'attend à ce que ce programme contribue au transfert du contrôle des opérations militaires en temps de guerre dans cette partie du monde, détenu actuellement par Washington.