Les autorités militaires sud-coréennes, américaines et japonaises ont organisé aujourd’hui une visioconférence de travail. Avec pour objet de discuter des moyens de partager les données concernant le tir mardi d’un missile balistique intermédiaire de type Hwasong-12 par Pyongyang, et de chercher la réponse à y donner.
 
Les participants des trois pays l’ont alors condamné fermement, en le qualifiant d’un acte de provocation violant clairement plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Ils ont été unanimes à évoquer tout particulièrement le fait que le projectile est passé au-dessus du Japon avant de s’écraser dans le Pacifique Nord. Et d’ajouter qu’il s’agit d’une menace sans précédent, sérieuse et grave, qui nuit à la paix et à la stabilité dans la région.
 
Les trois pays se sont engagés à maintenir leur coopération sécuritaire étroite pour dissuader Pyongyang de mener une nouvelle éventuelle bravade et pour y riposter efficacement.
 
A cette occasion, Washington a reconfirmé son engagement envers la sécurité de ses deux principaux alliés asiatiques.