L’Assemblée nationale a débuté le 1er septembre sa session ordinaire. Mais ses travaux restent instables pour la troisième journée consécutive. En cause : l’absence du Parti Liberté Corée (PLC). Les élus de cette première force de l’opposition continuent de délaisser l’hémicycle pour protester contre « le complot du gouvernement de Moon Jae-in pour avoir sous ses ordres les radiotélévisions ».
 
Pourtant, le parti présidentiel et le camp d’en face s’adonnent à une bataille verbale au sujet de la situation sécuritaire dans le pays.
 
Le Minjoo, qui est le parti de Moon Jae-in, a prôné une ferme posture de la riposte aux bravades nord-coréennes, tout en soulignant la nécessité de faire des efforts pour empêcher les conflits imprévus de se produire.
 
Pour sa part, le PLC a pointé du doigt la cacophonie du gouvernement et du parti au pouvoir sur la politique nord-coréenne. Selon lui, le président Moon plaide maintenant pour la pression sur Pyongyang et les sanctions contre lui, tandis que la patronne de son parti lui supplie de renouer le dialogue.
 
Le Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, a qualifié d’échec la politique étrangère de l’administration Moon. Il réclame alors le remplacement de tous les hauts responsables de la diplomatie et de la sécurité. Dans son discours prononcé aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée, le chef de son groupe parlementaire Kim Dong-chul a proposé au locataire de la Maison bleue un dialogue sécuritaire d’urgence avec les présidents des formations politiques.