Lancée lundi dernier pour enquêter sur les répressions militaires lors du soulèvement populaire de Gwangju de 1980, la commission spéciale s'est mise à travailler aujourd'hui, pour se clôturer en novembre prochain. 
 
Après avoir visité le cimetière national de cette ville où reposent les victimes de cet événement tragique, la commission a déclaré s'engager à dévoiler toute la vérité sur le mouvement pour la démocratie dans lequel un grand nombre de citoyens a été tué. Ce qui laisse penser au soupçon d'enterrement secret perpétré dans la prison de Gwangju à l'époque du projet de déployer au-dessus de cette ville des avions de chasse équipés de bombes.
 
Ensuite, les membres de la commission se sont rendus au bâtiment qui conserve des traces de tirs de mitrailleuses. Ils ont également rencontré des survivants et des familles des victimes des répressions militaires lors du soulèvement. 
 
En 1980, soit un an après l'assassinat du dictateur militaire Park Chung-hee, alors président, des citoyens de cette ville sont descendus dans les rues pour lutter contre la dictature de Chun Doo-hwan qui a pris le pouvoir après un coup d'Etat.