La semaine dernière, le gouvernement sud-coréen avait annoncé envisager une aide humanitaire de huit millions de dollars à la Corée du Nord, par le biais d’organisations internationales comme le PAM ou l’Unicef.
Après cette annonce, les réactions se sont multipliées. Hors de question pour beaucoup de conservateurs de l’accorder à un pays qui ne cesse de mener des provocations. Cela dit, l’administration Moon Jae-in, de centre-gauche, considère qu’il faut la fournir séparément de la situation politique, plus particulièrement aux personnes vulnérables comme les enfants et les femmes enceintes.
Sa chef de la diplomatie Kang Kyung-wha a reconfirmé une telle position. Elle l’a toutefois nuancée lors d’une rencontre hier à New York avec Anthony Lake, le directeur général de l’Unicef.
A en croire son ministère, Kang a en effet déclaré que toutes les circonstances comme les relations intercoréennes actuelles ou les essais nucléaires et balistiques nord-coréens seraient prises en compte avant de décider des détails liés à cette assistance, dont le calendrier.
Anthony Lake a de son côté assuré la transparence de la distribution de ces aides. Selon lui, son organe a un accès libre à tout le territoire nord-coréen pour la surveiller, à l’exception d’une partie de la région de la frontière chinoise.