Les présidents sud-coréen et américain se sont retrouvés à New York en tête-à tête, en marge de l’assemblée générale des Nations unies. La Corée du Nord était au coeur de leur conversation.

Moon Jae-in et Donald Trump ont affirmé qu’il était « indispensable de maintenir une supériorité militaire écrasante sur elle ». Du coup, ils ont convenu de renforcer les capacités de défense conjointe de leurs pays, via l’acquisition et le développement par Séoul d’équipements militaires ultra sophistiqués. En outre, ils se sont mis d’accord pour élargir le déploiement de l’arsenal stratégique américain en Corée du Sud et dans ses environs.

Les deux dirigeants ont aussi condamné, dans les termes les plus fermes, les récentes provocations nucléaires et balistiques du pays communiste : le sixième test atomique du 3 septembre et les deux tirs de missile balistique au-dessus du Japon du 29 août et du 15 septembre. Dans la foulée, ils ont une fois encore souligné l’importance de l’application complète des deux résolutions de sanctions onusiennes adoptées en réponse à ces bravades.

Au cours de leur deuxième sommet bilatéral, Moon et Trump se sont également entendus pour insister sur la nécessité de faire peser une pression maximale sur le régime de Kim Jong-un et de lui imposer des sanctions alourdies, et ce pour le dissuader de commettre des actes menaçants et pour l’amener à prendre des mesures en vue de se dénucléariser.

Après cet entretien qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, heure de Séoul, un responsable de la Cheongwadae est revenu sur les « équipements militaires ultra sophistiqués » dont les chefs d’Etat des deux alliés ont parlé. Selon lui, il s’agit d’un accord de principe et les deux pays devront dorénavant suivre « des procédures de travail de plusieurs niveaux ».