La Corée du Sud et les Etats-Unis ont décidé de mettre les bouchées doubles pour le transfert, de Washington à Séoul, du fameux Opcon, le contrôle opérationnel en temps de guerre dans la péninsule. C’est l’une des 100 priorités du quinquennat de Moon Jae-in. Cette décision a été prise au cours des discussions menées à Séoul mercredi et jeudi entre les ministères de la Défense des deux alliés dans le cadre de leur Dialogue de défense intégrée, connu sous son acronyme anglais « KIDD ».
Conformément à cela, leurs ministres pourront produire un résultat concret dans ce sens lors du prochain SCM, la réunion consultative sur la sécurité entre les deux pays, qui aura lieu fin octobre.
La nouvelle administration sud-coréenne souhaite se faire transférer au plus vite, avant la fin de son mandat si possible, le contrôle en question, exercé actuellement par Washington.
A en croire un document présenté à un député par le ministère de la Défense, celui-ci a mis à exécution une feuille de route en trois étapes dans l’optique de sa récupération d’ici au début des années 2020. La première étape consiste à consolider son système de base à l’horizon fin 2018 et la seconde à élargir ses capacités opérationnelles pour créer une structure de commandement dirigée par l’armée sud-coréenne sous le nom, encore provisoire, du « commandement de l’avenir ». La troisième et dernière phase n’est pas encore déterminée.