En voyage à Séoul, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Yukia Amano a été reçu aujourd’hui par la ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-hwa.
A l’issue de leur conversation, Amano a répondu aux journalistes. Leur première question a porté sur ce qu’il pensait du sixième essai nucléaire nord-coréen du 3 septembre. Il a alors affirmé qu’il était difficile de savoir si le pays communiste avait alors testé ou non une bombe H, mais que ce qui est sûr et certain, c’est que la puissance de son explosion était beaucoup plus élevée que lors de ses expérimentations précédentes.
Pour lui, cela signifie que le Nord développe très rapidement ses armes atomiques. Et ce qui est le plus important dans cette situation, c’est que la communauté internationale doit s’unir face à cette menace grave.
Les discussions entre la chef de la diplomatie sud-coréenne et le patron de l’AIEA ont d’ailleurs été consacrées au dossier nucléaire nord-coréen, à l’accord sur le nucléaire iranien, connu sous son acronyme anglais JCPOA, ainsi qu’à la coopération entre Séoul et l’agence de Vienne. A cette occasion, Amano a annoncé avoir mis en place au secrétariat de son organisation une équipe uniquement en charge de la Corée du Nord.