La suite de la passe d’armes entre l’administration Moon Jae-in, de centre-gauche, et ses deux prédécesseurs directes, celles de Park Geun-hye et Lee Myung-bak, toutes deux conservatrices.
Ces derniers temps, l’actuel pouvoir continue de révéler les « irrégularités » ou les « mauvaises actions » dans lesquelles Lee et ses proches sont soupçonnés d’être impliqués. L’ancien président de la République, de 2008 à 2013, gardait cependant le silence. Il semble cependant ne plus en pouvoir. Hier, il a réagi pour la première fois depuis le début des révélations de ces soupçons pesant sur lui.
Sur son compte Facebook, il a dénoncé « une tentative régressive » qui se fait sous le beau nom de la « liquidation des irrégularités », et des « représailles politiques » qui doivent disparaître. Et d'ajouter qu'une telle tentative nuit non seulement à l’intérêt national, mais finira aussi par être ratée. Le pouvoir doit plutôt travailler pour sortir le pays de la crise sécuritaire et économique. Lee a également prévu de réagir encore, s’il intensifie ses attaques contre lui.
Pour le moment, la Maison bleue ne fait part d’aucun commentaire.