Les congés de Chuseok, la fête de la pleine lune et des moissons, et du jour du Hangeul prennent fin aujourd'hui, après dix jours chômés. Et le président Moon Jae-in va se remettre demain au travail. De nombreuse taches difficiles l’attendent dont la renégociation de l'accord de libre-échange signé avec les Etats-Unis, la nomination du ministre des PME et des Startups, et la coopération entre le parti au pouvoir et les partis de l'opposition.
Mais la plus urgente réside dans le dossier nord-coréen. Pour la présidence sud-coréenne, Pyongyang risque d'effectuer de nouvelles provocations aux alentours du 10 octobre, la date de l'anniversaire du Parti des travailleurs.
Effectivement, lors de l'assemblée plénière du parti tenu le 7 octobre pour la 1ère fois en 17 mois, Kim Jong-un a souligné que le pays communiste prônait toujours le double objectif constitué du développement nucléaire et de la croissance économique. Quant au président américain, il ne cesse de nier la possible politique de dialogue avec le royaume ermite, tout en insinuant une option militaire.
Par ailleurs, Séoul doit renégocier le traité commercial bilatéral avec Washington. Le camp de l'opposition critique déjà la Maison bleue qui n'a pas tenu sa promesse, selon lui, de ne pas accepter de renégociations de l'ALE.
Pour les affaires intérieures, le président Moon va nommer très bientôt le ministre des PME et des startups. Mais si son choix de cette fois-ci n'arrive toujours pas à obtenir le feu vert parlementaire, l'administration Moon Jae-in sera coincée pour mener à bien son programme politique allant de l'audit parlementaire qui va commencer dans trois jours, jusqu'à la révision constitutionnelle.