Une équipe d’enquêteurs du ministère de la Défense avait annoncé le 2 mai que des hackers nord-coréens auraient été à l’origine du piratage du serveur intranet de l’armée, qui s’était produit en septembre 2016. Elle n’avait cependant pas rendu publique la nature des données dérobées.
Plus d’un an après les faits, le député Rhee Cheol-hee du Minjoo, le parti au pouvoir depuis le 10 mai, a révélé que le Centre de données de la défense (DIDC) avait été attaqué et que d’importantes données secrètes avaient alors fuité en masse.
Il a précisé aujourd'hui que les documents volés correspondent à 235 giga-octets et que parmi eux il y a une grande quantité de données classées comme celles sur les Oplan 5015 et 3100. Le premier porte notamment sur une opération détaillée en vue de décapiter le dirigeant nord-coréen en cas de guerre totale dans la péninsule et le second sur celle de riposte aux provocations localisées nord-coréennes.