Les dix sessions de l’audit parlementaire sur les activités de l’exécutif prévues aujourd'hui se déroulent en l’absence du Parti Liberté Corée (PLC). Le premier parti de l’opposition les a boycottés pour protester contre la nomination de deux membres du conseil d'administration de l'Agence pour la promotion de l'audiovisuel, le plus grand actionnaire de MBC, l'un des deux diffuseurs publics du pays.
Le PLC s’est réuni, de son côté, en assemblée générale pour fustiger le gouvernement et le parti au pouvoir qui, selon lui, tentent de s'emparer des diffuseurs publics. Il a également réclamé la démission du président de la Commission coréenne des communications (KCC).
Le Minjoo, le parti présidentiel, et le Parti du peuple, centriste, ont exhorté la formation conservatrice à regagner l'hémicycle. Selon eux, il est absurde qu’un parti ayant tout fait pour étouffer la liberté de la presse sous le régime précédent évoque l'emprise de l'audiovisuel du pays par l’Etat.
En effet, de nombreux documents viennent de révéler que durant les deux administrations précédentes, le Service de renseignement national (NIS) avait géré une liste noire de comédiens et de chanteurs critiques envers le pouvoir, les empêchant de se produire à la télévision et à la radio.