Le Premier ministre Lee Nak-yon a présenté hier la nouvelle politique de Séoul destinée aux Coréens de l’étranger. L’entrée en Corée du Sud des descendants coréens au Japon sera facilitée. Elle concerne notamment ceux restés sur l'archipel après la fin de la Seconde guerre mondiale, mais qui n'ont choisi aucune des deux nationalités, sud ou nord-coréenne.
Même s'ils ne sont pas pro-Pyongyang, les gouvernements conservateurs sud-coréens les considéraient proches du régime communiste. D’où la limitation de leur accès sur le sol sud-coréen. Ainsi, ces gens devaient obtenir un certificat de voyage délivré par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères pour entrer au pays de leurs ancêtres. Le taux de délivrance de ce document a atteint en 2016, son niveau le plus bas avec 34,6 %, alors qu’il se situait entre 99 % et 100 % lors du gouvernement de Roh Moo-hyun.
L'actuel président sud-coréen Moon Jae-in s’est engagé à assouplir la règlementation actuelle afin de faciliter la visite de leur pays d’origine de ses compatriotes séjournant au Japon. En conséquence, des mesures seront prises afin de supprimer certains motifs de refus et de réduire le temps de délivrance.