Le gouvernement de Moon Jae-in envisage de rendre publics demain les résultats de son réexamen de l’accord polémique sur les anciennes femmes de réconfort. Un pacte conclu en décembre 2015 entre l’administration de l’époque, celle de la présidente destituée Park Geun-hye, et l'exécutif de Shinzo Abe. C’est une task force mise en place en juillet sous l’autorité de la ministre des Affaires étrangères qui s’est chargée de remettre l'accord sur la table.
Avant la publication de son rapport, Séoul doit d’abord en informer Tokyo, comme l’avait déjà annoncé Kang Kyung-wha lors d’une rencontre avec les correspondants sud-coréens mercredi dernier dans la capitale nipponne.
A en croire une source gouvernementale, le rapport doit faire état d’une évaluation objective et impartiale des aspects présentés comme problématiques. Il s’agit notamment de ne pas avoir consulté les victimes avant de conclure l’accord. Le document doit aussi faire part des circonstances dans lesquelles il a été présenté comme « définitif et irréversible », l’un des points les plus controversés avec celui du retrait d’une statue représentant ces « wianbus », érigée devant l’ambassade du Japon à Séoul.