La ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha a tenu aujourd’hui un point de presse. L’occasion pour elle de revenir sur plusieurs sujets d’actualité, et plus particulièrement sur l’accord sud-coréano-japonais concernant les anciennes femmes de réconfort. Un pacte conclu en décembre 2015 entre le gouvernement de Park Geun-hye, la prédécesseur de Moon Jae-in, et celui de Shinzo Abe. Il avait été largement contesté non seulement par les intéressées, mais aussi par beaucoup de leurs concitoyens.
Face à leur colère, l’administration Moon a mis en place en juillet un groupe de travail sous l’autorité de Kang, qui s’est chargée de remettre l'accord sur la table. Après cinq mois de travail, l’équipe doit dévoiler ses résultats demain.
A la veille de cette annonce, la chef de la diplomatie sud-coréenne a affirmé que la conclusion de sa task force était claire, à savoir que l’exécutif précédent n’avait pas suffisamment consulté les victimes.
A propos des mesures d’accompagnement que Séoul doit dorénavant prendre pour maintenir ou non l’accord, elle a indiqué qu’il convenait d’abord de poursuivre le dialogue avec elles et les associations qui les défendent, en laissant ouvertes toutes les options possibles, avant de prendre une décision finale. D’autant plus qu’il s’agit d’une question à caractère humanitaire, qui doit être traitée différemment des autres dossiers diplomatiques.
Les JO d’hiver de PyeongChang, d’éventuelles provocations de Pyongyang avant cette compétition ou encore la polémique sur le récent voyage du secrétaire général de Moon Jae-in aux Emirat arabes unis se sont également invités au briefing.