La KCTU, l’une des deux centrales syndicales du pays, à tendance progressiste, a finalement décidé hier de retourner à la table des négociations avec le gouvernement et le patronat, et ce, pour la première fois en huit ans et deux mois.
Avant cela, le 11 janvier, le président de la commission tripartite entre le gouvernement, les syndicats et le patronat, chargée des questions sociales, avait proposé d’organiser une réunion à six parties le 24 janvier, avec les représentants de la KCTU et sa consœur, la FKTU, le ministère de l’Emploi ainsi que deux organisations patronales, la KEF et la Chambre du commerce et de l’industrie de Corée. Initiative jusqu’à présent refusée par la KCTU, pour cause de « manque de préparation ».
La date de la première séance de cette conférence sera décidée ultérieurement à travers des concertations entre les participants. Ces pourparlers ont pour objectif de discuter des orientations de la réforme de la commission tripartite.