Nous sommes maintenant à quatre mois des élections locales. Les sud-Coréens sont appelés à se rendre aux urnes le 13 juin pour élire leurs gouverneurs de province, maires de grandes villes, mais aussi recteurs d’académie, chefs d’entités locales ainsi que conseillers municipaux et régionaux.

La classe politique a d’ores et déjà commencé à se préparer à cette échéance majeure, qui pourrait changer la donne du paysage politique sud-coréen. C’est d’ailleurs aujourd’hui que débute l’inscription préliminaire des candidats aux postes de gouverneurs de province, maires de villes métropolitaines et recteurs d’académie. Une fois inscrits, les postulants peuvent entamer leur campagne dans la foulée, avec quelques restrictions toutefois dans un premier temps.

L’enjeu politique est de taille, d’autant plus que des législatives partielles seront également organisées le même jour. En cas de victoire de la formation gouvernementale, l’administration Moon Jae-in pourra renforcer son autorité et accélérer ses réformes programmées. Si les conservateurs remportent les élections, ils pourront se relever et faire contrepoids au pouvoir.