Une controverse autour de l’accord sud-coréano-américain conclu en 2014 sur le partage des coûts de la défense liés au stationnement des militaires américains dans le sud de la péninsule s’est invitée, hier, à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement a reconnu dernièrement que le texte prévoyait la possibilité pour Séoul de contribuer davantage financièrement à la construction d’infrastructures, avec le consentement des deux pays, sans que cette partie controversée de l’accord ne soit soumise à ratification du Parlement. L'exécutif avait pris cette décision lors d'une réunion de ses ministres concernés par les questions des sécurité et de défense en janvier 2014.

Interrogée hier par un député du parti au pouvoir sur cet arrangement qu’il a qualifié de « quasi secret », la ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha a répondu que le soutien financier de son pays était conditionné à des consultations préalables entre les deux alliés, et que Séoul n’était donc pas contraint par cet accord à engager immédiatement des dépenses supplémentaires.

Elle a par ailleurs ajouté que des efforts allaient être menés pour que les négociations bilatérales aboutissent à la création d'un environnement favorable au stationnement des GIs ainsi qu'au renforcement de la capacité de défense des alliés, tout en obtenant le soutien des citoyens sud-coréens.