Le mouvement « #MeToo » en Corée du Sud intéresse jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Le président de la République y a manifesté son soutien et demandé de mener des enquêtes actives sur les accusations qui se succèdent dans le pays.

Selon Moon Jae-in, ce problème qui couvait de longue date a finalement éclaté. Il a fait ces remarques lors d’une conférence hier avec ses premiers secrétaires. Et d’ajouter prendre au sérieux la campagne et rendre hommage au courage des victimes qui décident de parler.

Son gouvernement et son parti, le Minjoo, ont eux aussi décidé de faire en sorte d’empêcher les victimes d’abus sexuel qui les révèlent de subir des conséquences. Ils envisagent aussi d’institutionnaliser la séparation au travail entre les agresseurs et leurs victimes.