Le président de la République a abordé les dossiers sensibles avec le Japon dans son discours marquant le 99e anniversaire du mouvement du 1er mars pour l'indépendance de la nation contre le joug japonais.
Durant cet événement ce matin à la prison Seodaemun à Séoul où presque 100 000 militants pour l'indépendance ont été sous les verrous, Moon Jae-in a affirmé que le Japon, l'assassin, n'avait pas le droit de dire que le dossier sur les femmes de réconfort avait « pris fin » et que les crimes anti droits de l'Homme contre l'humanité ne pouvaient pas être dissimulées en disant qu'ils étaient « terminés ». Et de souligner que la véritable solution à l'histoire malheureuse était d'apprendre du passé et que le Japon devait faire face à la vérité de l'histoire et à la justice afin de se réconcilier avec les nations qui ont souffert de ses atrocités.
Le chef de l'Etat sud-coréen a également mis en garde le gouvernement japonais contre ses revendications récurrentes sur les îlots de Dokdo en mer de l'Est. Pour Moon, ces îlots controversés font bel et bien partie du territoire coréen. Le déni japonais de ce fait n'est pas différent du fait qu'il refuse de se repentir de son passé d'agresseur impérialiste.
Enfin, à un an du centenaire du mouvement d'indépendance de la nation, Moon Jae-in a plaidé pour l'établissement d'un dispositif de paix et de communauté économique dans la péninsule coréenne. Selon lui, la division des deux Corées ne devrait plus être un obstacle à la paix et à la prospérité.
A cette cérémonie commémorative, ont participé quelque 1 300 personnes dont des descendants d'anciens combattants pour la liberté et des dirigeants sud-coréens et étrangers.
A côté de cela, selon le ministère de l'Intérieur, 283 événements célébrant ce jour symbolique ont eu lieu un peu partout dans le pays.