Une heure à peine après l'éclatement de l’affaire An Hee-jung, le Minjoo a convoqué hier soir une réunion d’urgence de son conseil suprême.
Au cours de la conférence qui a duré environ une heure, il a été décidé à l’unanimité de procéder à son expulsion de la formation.
Aussitôt après ces discussions, sa patronne Choo Mi-ae a tenu une brève rencontre avec la presse. Elle a alors présenté des excuses à la victime des agressions sexuelles perpétrées par An ainsi qu’aux sud-Coréens.
La porte-parole du parti au pouvoir Kim Hyun a précisé que la décision était intervenue sans même attendre la confirmation de l’accusation et que son parti n’envisageait pas d’ouvrir une enquête sur le scandale.
L’opposition est unanime pour critiquer le gouverneur démissionnaire de la province de Chungcheong du Sud. Le Parti Liberté Corée, sa principale force, lui a demandé d’avouer au plus vite et honnêtement les faits et de s’excuser devant les sud-Coréens. Il est allé jusqu’à qualifier le Minjoo de « parti au pire bilan en matière de harcèlement sexuel ». Même son de cloche chez les autres mouvements.