L’embarrassante affaire An Hee-jung a aussitôt fait réagir le monde politique.
Le Minjoo, son propre parti, l’a fortement critiqué et a demandé à ce qu’il soit sévèrement sanctionné conformément à la loi. La chef de sa commission spéciale de lutte contre les violences sexuelles et sexistes sur les femmes a convoqué ce matin une réunion d’urgence.
Nam In-soon a alors exprimé sa colère et salué le courage de la victime qui a libéré la parole. Elle a aussi souligné qu’il faudrait mener une enquête exhaustive et rapide sur les autres victimes des agressions perpétrées par An.
Dans le camp d’en face, le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, a pour sa part dénoncé un scandale symbolique pouvant témoigner de l’hypocrisie du parti au pouvoir. Son premier porte-parole Chang Je-won est allé jusqu’à qualifier le Minjoo de « parti au pire bilan en matière de violences sexuelles ». Il a aussi mis en avant que la formation de Moon Jae-in devrait s'abstenir de présenter un candidat au poste de gouverneur de la province de Chungcheong du Sud aux élections locales de juin en guise d’excuse au peuple.
Pour le Parti Bareun-Avenir, le deuxième mouvement de l’opposition, et le Parti pour la démocratie et la paix, sa troisième force, An doit être entendu par le Parquet et jugé par le tribunal.