Les réactions de la classe politique sud-coréenne divergent sur le bilan des discussions intercoréennes à Pyongyang.
Sans surprise, le Minjoo a parlé de « résultats dépassant son attente » et qui ont ouvert la porte à la paix dans la péninsule. La formation de Moon Jae-in a précisé que l’ouverture prochaine d’une ligne de communication d’urgence entre les dirigeants des deux Corées permettrait de redémarrer la coopération et les échanges bilatéraux, y compris les réunions de familles séparées par la guerre de 1950 à 1953.
Même tonalité dans les réactions du Parti pour la démocratie et la paix ainsi que du Parti pour la justice. Immédiatement, ceux deux petites formations de l’opposition de gauche ont promis d’apporter leur soutien à cet accord.
En revanche, le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, a dénoncé « un accord sous conditions ». Le mouvement conservateur a particulièrement mis en cause l’annonce de Pyongyang selon laquelle il renoncera à son programme nucléaire si la sécurité de son régime est garantie et s’il n’y a pas de menace militaire à son encontre. Selon le PLC, cela fait craindre que le Nord ne revendique ultérieurement le retrait des soldats américains du Sud.
Pour sa part, le Parti Bareun-Avenir, la deuxième formation de l’opposition, a appelé le gouvernement de Moon Jae-in à se préparer minutieusement pour concrétiser l’accord tel qu’il est.