Les procureurs ont demandé lundi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Lee Myung-bak, accusé entre autres de corruption.

Celui qui a dirigé le pays de 2008 à 2013 est soupçonné d'avoir accepté des pots-de-vin à hauteur de 11 milliards de wons, soit quelque 8,4 millions d'euros, de la part des services secrets et de plusieurs sociétés privées. Il est également accusé de détournement de fonds et d'abus de pouvoir.

Si la Justice suit la demande du Parquet, il deviendra le quatrième ancien président du pays à être inculpé d'infractions pénales.

En milieu de semaine dernière, les procureurs ont interrogé Lee pendant 21 heures. Le chef du bureau du procureur du district central de Séoul a communiqué les résultats de l'enquête au procureur général Moon Moo-il vendredi.