Le président Moon Jae-in a toujours la ferme intention d’organiser un référendum national sur le projet ou la proposition de réforme constitutionnelle en juin prochain, simultanément avec les élections locales.
Mais un problème se pose : la loi concernée n’est plus en vigueur depuis 2016, suite à une décision de la Cour constitutionnelle. Deux ans plus tôt, celle-ci l’avait déclarée non conforme à la Constitution, mettant en question une clause limitant le droit de vote des sud-Coréens de l’étranger qui n’ont pas d’adresse dans leur pays d’origine.
L’urgent, pour la Cheongwadae, c’est donc la révision de la loi sur le référendum national. Du coup, le secrétaire général de Moon Jae-in a exhorté aujourd’hui l’Assemblée nationale à l’amender au plus vite.
Selon Im Jong-seok, indépendamment de son débat sur la teneur du projet de réforme constitutionnelle, le Parlement doit le faire en premier lieu, plus précisément pendant la session extraordinaire en cours. Afin d’organiser le référendum en juin, il a jusqu’au 23 avril seulement pour réviser la loi en question.