Alors que des élections législatives partielles sont prévues en même temps que le scrutin local du 13 juin, jusqu’à 15 sièges pourraient être en jeu à l'Assemblée nationale.
Pour l’heure, ce sont huit circonscriptions qui se trouvent privées d’élus. Une fois achevées les primaires de chaque parti pour élire leurs candidats aux postes de maire de grandes villes ou de gouverneur de province, le nombre pourrait s’élever jusqu’à 15, sept députés étant candidats pour ces postes.
Le résultat de ces scrutins pourrait modifier en profondeur le rapport de force au Parlement. Tout d’abord, il n’est pas à écarter que la majorité change de bord. Actuellement, le Minjoo, le parti au pouvoir, compte 121 sièges sur 293, contre 116 pour le Parti Liberté Corée. Et l’équilibre des influences pourrait également être bouleversé entre le camp progressiste qui compte 148 élus et le camp conservateur qui en compte 145.
Si l’un des deux obtient la majorité, l’orientation de la gestion des affaires de l’Etat devrait être redéfinie.