L’opposition demande le départ de Kim Ki-sik, le tout nouveau patron du FSS, l’organe exécutif de l’autorité de régulation financière. Il a été nommé à ce poste par le président de la République le 30 mars.
Depuis sa nomination, il est sous le feu des critiques en raison de ses voyages à l’étranger, aux frais de Korea Exchange, la place boursière, de l’Institut de recherche sur la politique économique internationale (KIEP) et de la Banque Woori, en 2014 et 2015. De plus, il était accompagné de l’une de ses secrétaires en stage.
A l’époque député de l'UDNP, alors la première force de l’opposition rebaptisée le Parti Minjoo, il appartenait à une commission parlementaire en charge de surveiller les activités de ces institutions. Pour ses pourfendeurs, il s’agit donc d’actes de corruption, d’abus d’autorité ou de violation du code d’éthique de la fonction publique.
Les deux premières formations de l’opposition actuelle, le Parti Liberté Corée et le Parti Bareun-Avenir, continuent alors de demander à Moon Jae-in de revenir sur sa nomination. Elles sont allées jusqu’à porter plainte aujourd’hui auprès du Parquet pour que celui-ci ouvre une enquête sur l’ancien activiste du mouvement citoyen devenu homme politique.
Le Parti pour la démocratie et la paix, le troisième mouvement de l’opposition, s’en est pris lui aussi au pouvoir qui, lui, parle d’une vieille pratique courante.
Le Minjoo, la formation de Moon Jae-in, a dénoncé un complot dépassant les limites.
Outre ce dossier qui fâche, le parti présidentiel et l'opposition ne sont toujours pas parvenus à un accord sur le projet de loi révisé sur l'audiovisuel, qui stipule notamment les modalités de nomination des patrons de diffuseurs publics. Les travaux parlementaires en session extraordinaire sont donc toujours bloqués.