Le Minjoo, le parti au pouvoir, et trois des quatre forces de l’opposition continuent de s’affronter sur la loi concernant la nomination d’un procureur indépendant en charge d’élucider « l’affaire Druking ». Un scandale de manipulation de l’opinion sur Internet dans lequel sont soupçonnés d’être impliqués plusieurs ex-adhérents du Minjoo.
Le chef du groupe parlementaire du Parti Liberté-Corée, le premier mouvement de l’opposition, continue de presser la formation présidentielle d’accepter de voter la loi en question.
Le Bareun-Avenir, la deuxième force de l’opposition, lui emboîte le pas pour demander lui aussi au parti de Moon Jae-in de donner son accord à l’adoption rapide de la loi et à une enquête parlementaire. D’autant plus que certains soupçons deviennent des faits.
Cela dit, le Minjoo ne veut pas l’entendre de cette oreille. Selon lui, la dispute politique sur l’affaire a fait tomber à l’eau la possibilité d’un référendum sur la réforme constitutionnelle en juin. Du coup, il a demandé à l’opposition qui mène la polémique d’en assumer la responsabilité et de présenter ses excuses à la nation.