Après l’échec du projet de référendum sur la révision constitutionnelle en juin, soutenu par le président Moon Jae-in, son parti, le Minjoo, et l’opposition se renvoient la balle en s'accusant mutuellement d'en être responsable.

En assemblée générale de sa formation aujourd’hui, la patronne du Minjoo a accusé l’opposition d’avoir gâché une opportunité en or pour amender la loi fondamentale, vieille de 31 ans. De son côté, le chef de son groupe parlementaire a martelé qu'il n'accepterait jamais la demande de l’opposition, qui réclame une enquête sur l’affaire « Druking » par un procureur indépendant. Une demande visant, selon lui, à nier les résultats de la présidentielle de 2017.

Dans le camp d’en face, le Parti Liberté Corée a tenu aujourd’hui une assemblée générale de ses députés devant le siège de Naver. La principale force de l’opposition a alors demandé d’ouvrir une enquête sur le premier portail web du pays, l’accusant d’avoir fermé les yeux sur les pratiques de manipulation de l’opinion en ligne par un blogueur qui opérait sous le pseudo « Druking ».

A propos de la polémique sur la réforme constitutionnelle, le PLC a reproché au pouvoir d’en avoir unilatéralement fixé l’échéance au 13 juin, le jour des élections locales.

Les trois autres mouvements de l’opposition ont quant à eux tenu une conférence de presse conjointe pour exhorter le Minjoo et le PLC à trouver avec eux un accord sur une proposition de révision constitutionnelle avant cette date, afin d’organiser plus tard un référendum sur le texte de compromis.