Panumjom étant cité comme lieu de rencontre possible pour le sommet nord-coréano-américain, certains commencent à évoquer la possibilité que la rencontre à trois avec le président sud-coréen s’y tienne elle aussi à la suite.
La Cheongwadae avait elle même affirmé que le village de la trêve était particulièrement significatif comme un lieu pour établir un nouveau tournant de la paix. Ainsi, elle n’a pas caché son souhait d’accélérer la cadence de réalisation de sa feuille de route pour pérenniser la paix dans la péninsule.
Il s’agit plus précisément d’obtenir d’abord un accord définitif sur la dénucléarisation lors du face-à-face entre Donald Trump et Kim Jong-un, de déclarer ensuite la fin de la guerre de Corée, avant d’officialiser un pacte de paix en y impliquant aussi la Chine. Celle-ci est l'une des trois parties signataires du cessez-le feu de 1953, aux côtés des Etats-Unis et de la Corée du Nord.
Un responsable de haut rang de la présidence sud-coréenne a en effet avancé l’idée que si le sommet Trump-Kim se tenait à la frontière intercoréenne, il pourrait durer deux jours. Il est sous-entendu que dans ce cas-là, le président Moon Jae-in pourrait les y rejoindre.
Si tel etait le cas, Moon n’aurait pas besoin de se rendre aux Etats-Unis pour rencontrer son homologue américain. Les deux alliés s’étaient engagés à tenir un tête-à-tête à Washington avant celui entre Trump et Kim.