En dépit du climat de rapprochement intercoréen, le Nord remet en cause la défection au Sud de 12 employées d’un restaurant nord-coréen en Chine. C’était en 2016. Il exige en effet leur retour, affirmant qu’elles y ont été envoyées contre leur gré.

L’agence de presse du pays communiste KCNA a écrit que l’éventuel refus par Séoul de leur rapatriement constituerait un acte criminel qui va dans le sens contraire de la déclaration de Panmunjom, signée le 27 avril par Moon Jae-in et Kim Jong-un.

De son côté, le Rodong Sinmun, le journal officiel du Parti des travailleurs, a exhorté sa voisine du Sud et les Etats-Unis à s’abstenir d’effectuer leurs exercices militaires conjoints.

Séoul a une fois encore martelé que ces manœuvres étaient menées dans le cadre de son alliance avec Washington et que les serveuses nord-coréennes avaient fait défection de leur plein gré.

On ne peut donc pas exclure la possibilité que ces anciennes affaires viennent compliquer les prochaines négociations de haut niveau.