Les camps d'opposition peinent à se relever de leur défaite cuisante aux élections locales et législatives partielles du 13 juin.
Sous le choc de cette grande débâcle, le Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti conservateur, a convoqué hier une réunion d'urgence. A l’issue de son assemblée générale qui a duré presque quatre heures, les élus du PLC se sont mis à genou devant une bannière sur laquelle est écrit « C'est de notre faute ». Ils ont de cette manière fait leur mea culpa devant la population.
Depuis la démission de son patron Hong Joon-pyo au lendemain du scrutin, qui a ainsi endossé la responsabilité de la défaite écrasante de son parti, c'est le président du groupe parlementaire Kim Seong-tae qui assure l’interim. Il a assimilé ces élections à une « destitution à l’encontre du PLC » avant de préconiser la dissolution de la formation pour repartir à zéro.
Alors que les élus diffèrent sur l'organisation anticipée d'une convention nationale visant à élire la nouvelle direction, un certain nombre de députés fraîchement élus ont réclamé le départ des ténors. Un message entendu par Kim Moo-sung, élu à six reprises, et qui a annoncé ne pas se représenter aux prochaines élections générales.
De son côté, le Bareun-Avenir, la deuxième force d'opposition, a mis en place un comité d'urgence avec à sa tête le chef de son groupe parlementaire Kim Dong-cheol. Sans surprise, les co-présidents Yoo Seong-min et Park Joo-sun, ainsi que tous les membres suprêmes du parti, ont quitté leur fonction ces deux derniers jours. Toutefois, le parti de centre-droit exclut une dissolution et prévoit de faire peau neuve lors d’une convention en août.