Le Parti Liberté Corée (PLC) vit une des plus graves crises de son histoire après sa lourde défaite aux élections locales et aux législatives partielles du 13 juin. Ses élus sont divisés et les conflits internes se poursuivent.
Face à cette situation, la première force de l’opposition se démène pour tenter de s’en sortir. C’est dans cette optique qu’elle a mis en place un « comité d’urgence de l’innovation » et a désigné hier à sa tête un proche conseiller de l’ex-président Roh Moo-hyun, de centre-gauche. Et aujourd’hui, le comité national de cette formation conservatrice l’a approuvé.
Il s’agit du professeur honoraire Kim Byong-joon de l’université Kookmin à Séoul. Il a été le premier secrétaire à la coordination politique de Roh Moo-hyun, au pouvoir de 2003 à 2008, puis son ministre de l’Education.
La présidente conservatrice déchue Park Geun-hye l’avait nommé au poste de Premier ministre, lorsqu’elle était embourbée dans le « Choi Gate », le vaste scandale de trafic d’influence et de corruption. Mais Kim n’a pu s’installer dans ce fauteuil.
Le PLC doit désormais se réinventer et faire peau neuve. Cette lourde responsabilité pèse sur les épaules du président de son comité d’urgence.