On vous le disait dans ce journal. Le député Roh Hoe-chan, une figure emblématique de la gauche, s’est suicidé lundi après être visé par une enquête sur des faits de corruption.
Sa mort aura des conséquences lourdes non seulement pour son mouvement, le Parti de la Justice, mais aussi pour le Parti pour la Démocratie et la Paix, la troisième force de l’opposition.
Car les deux formations, qui comptaient respectivement six et 14 sièges dans l’hémicycle, avant la disparition de Roh, avaient constitué ensemble un groupe parlementaire, baptisé « Association des parlementaires pour la paix et la justice ». Un statut qu’elles viennent de perdre suite au décès de cet ancien défenseur des droits du travail. Il sera impossible pour elles de le récupérer à moins qu’un nouveau député ne les rejoigne.
Chaque groupe de négociations doit comporter au minimum 20 députés. L’Assemblée nationale en compte de nouveau trois, issus du Minjoo, le parti présidentiel, du Parti Liberté Corée et du Bareun-Avenir, qui sont respectivement la première et la deuxième formation du camp d’en face.