Le Parti pour la démocratie et la paix (PDP), une petite formation d'opposition, a élu son nouveau chef, hier, lors de sa convention nationale anticipée. Et ce dans l’optique de sortir de sa débâcle électorale humiliante de juin dernier.
Il s’agit de Chung Dong-young, élu député à quatre reprises, ancien ministre de la Réunification et candidat à la présidence en 2007. Il s'est engagé à transformer la formation à tendance progressiste en un parti qui soutient la population, et à consacrer tout ce qui est en son pouvoir à la réforme de la loi sur les élections.
Le défi le plus brûlant auquel fait face le nouveau patron est le renforcement de la présence à l'Assemblée nationale de son parti, formé en février dernier par un groupe de frondeurs d'une force libérale. En effet, il ne dispose actuellement que de 14 sièges. Un chiffre insuffisant pour satisfaire le seuil de 20 requis pour former un groupe parlementaire. Chung devra aussi mettre fin à un couac interne provoqué au cours de la dernière primaire.