L'Assemblée nationale de la Corée du Sud reprend dès aujourd'hui la séance de questions-réponses au gouvernement, suspendue par le 3e sommet intercoréen qui s'est déroulé du 18 au 20 septembre à Pyongyang.
La 1ère séance concerne les dossiers liés à la diplomatie, la réunification et la sécurité. Le Minjoo, le parti au pouvoir, va se concentrer sur le suivi de la déclaration de Panmunjom signée par les dirigeants des deux Corées en avril dernier. Il va interroger l'exécutif à propos de l'encadrement juridique destiné à promouvoir des relations intercoréennes.
De son côté, le Parti Liberté Corée (PLC), la 1ère formation de l'opposition, appuiera le fait que la déclaration commune de Pyongyang ne contenait aucune mesure concrète relative à la dénucléarisation. Il condamnera également le gouvernement pour avoir, selon lui, renoncé à la ligne de démarcation maritime en mer Jaune entre les deux Corées, en vertu d’un accord militaire signé à l'issue du sommet.
Demain, la commission parlementaire de l'Economie organisera sa séance de questions-réponses, qui s'annonce déjà houleuse, en particulier au sujet de l'obtention illégitime par l'un des élus du PLC d’informations sur l'exécution budgétaire de la Maison bleue.