Le plus grand festival asiatique du film déploie son tapis rouge dans la première ville portuaire méridionale du pays à partir d’aujourd’hui. Il s’agit de la 23e édition du Festival international du film de Busan (BIFF) qui durera jusqu’au 13 octobre. L’occasion de donner un nouvel élan à l’événement après près de quatre ans de querelle politique.
Tout a commencé en 2014 avec l’interdiction de projection du documentaire « Diving Bell » retraçant les heures et jours suivant le naufrage du ferry Sewol emportant avec lui la vie de centaines de personnes, en majorité de jeunes lycéens, ainsi que le boycott du festival par plusieurs artistes du cinéma, entre autres. Cette année, le festival espère donc redorer son blason.
Pour cette édition, ce sont 323 œuvres cinématographiques de 79 pays, soit trois pays et 23 œuvres de plus que l’année dernière, qui seront projetées sur les écrans de la ville côtière. Parmi elles, le film « Beautiful Days » de Yun Jero ouvrira le bal. Il raconte la défection d’une nord-Coréenne vers le Sud en abandonnant sa famille.
Nouveautés à ne pas manquer : une nouvelle catégorie a fait son apparition ; les « Classiques de Busan ». On y retrouve des films ayant une grande signification dans le monde de l’histoire du 7e art. 13 films ont été retenus dans cette catégorie dont le dernier film d’Orson Welles « The Other Side of the Wind » ou encore la version restaurée du classique de 1965 « Black Peter » de Milos Forman.