Jusqu’à présent, les objecteurs de conscience étaient condamnés à quelques années de prisons fermes. Mais dès janvier 2020, ils pourraient y faire un séjour du côté des geôliers en qualité d’assistant ou dans une caserne de pompiers.
L’équipe intergouvernementale chargée de l’élaboration d’un système alternatif au service militaire, obligatoire pour les hommes sud-coréens en bonne santé, a dévoilé hier une ébauche dans ce sens lors d’une audience publique.
Pour rappel, en juin dernier, la Cour constitutionnelle avait jugé non-conforme à la Constitution l’absence de service alternatif pour les objecteurs de conscience. Ainsi le gouvernement devra légiférer une loi établissant une forme de service civil qui devra être soumis au vote de l’Assemblée nationale d’ici fin 2019.
Quant à sa durée, une période allant de 27 à 30 mois est à l'étude, soit 1,5 fois la durée du service militaire des soldats circonscrits de l’armée de terre.
Après avoir recueilli les opinions, le gouvernement envisage de finaliser le projet de révision de la loi relative au service militaire avant la fin de ce mois.