Après le verdict, le 30 octobre, de la Cour suprême sud-coréenne sur le travail forcé de Coréens au Japon pendant la Seconde guerre mondiale, le ministre nippon des Affaires étrangères continue de hausser le ton contre ce jugement. Hier encore, Taro Kono a dénoncé une action violente et un défi à l’ordre international.
Séoul considère maintenant que ces critiques dépassent les bornes. Il a alors décidé d’en faire part au Japon. Pour cela, le premier vice-ministre des Affaires étrangères Cho Hyun a rencontré hier l’ambassadeur nippon à Séoul, Yasumasa Nagamine. Le haut diplomate sud-coréen aurait manifesté des regrets et proposé en même temps de faire en sorte que la décision de la justice sud-coréenne ne pèse pas sur la coopération entre les deux voisins.
Le représentant japonais aurait quant à lui continué à défendre la position de son pays. L’archipel estime que l’accord Séoul-Tokyo de 1965 a définitivement réglé tous les contentieux datant de l'ère coloniale.