Le gouvernement et le parti au pouvoir ont organisé vendredi une réunion à huis clos afin de discuter des principaux projets en cours d’élaboration par le ministère de la Défense.
Le dossier au cœur de la rencontre d’hier était le système alternatif au service militaire, toujours obligatoire pour tous les jeunes hommes en Corée du Sud. L’exécutif et le Minjoo sont convenus de préparer et dévoiler les initiatives avant la fin de l’année et de faire passer la proposition de loi à l’Assemblée nationale au cours du premier semestre 2019. En ce qui concerne le terme « objecteur de conscience », jugé inapproprié par l’opinion publique, une nouvelle appellation sera mise en place.
Le ministre de la Défense Jeong Kyeong-doo a affirmé le 14 novembre dernier qu’il prendrait en compte la préconisation de l’Onu selon laquelle la période du service alternatif ne devrait pas dépasser 1,5 fois celle d’un militaire ordinaire. La situation particulière du pays qui connaît de facto un conflit militaire avec son voisin ne sera pas exclue.
Les deux côtés se sont également entendus pour accroître les forces militaires indépendamment du climat de paix mis en place dans la péninsule, et pour s’efforcer de faire passer le projet de budget de ce secteur.