L’année 2019 pourrait être le début d’une nouvelle ère pour les droits de l’Homme en Corée du Nord. C’est ce qu’a déclaré, vendredi, Tomas Ojea Quintana lors d’une conférence de presse tenue à Séoul.

Le rapporteur des Nations unies sur les droits de l'Homme en Corée du Nord est, rappelons-le, arrivé lundi dans la capitale sud-coréenne afin de mener des enquêtes sur la situation des droits humains dans le pays communiste.

D’après lui, bien qu’il y ait eu des changements positifs autour de la péninsule coréenne, il a pu constater, à travers de nombreux entretiens réalisés avec des responsables gouvernementaux, des associations civiles ainsi que des ressortissants nord-coréens, que la situation n’avait pas évolué au nord du 38e parallèle. Il a alors appelé le régime de Kim Jong-un à entamer des discussions sur les droits de l’Homme et à mener des efforts pour accroître la confiance mutuelle.

A cette occasion, Quintana n’a pas oublié d’ajouter qu’il ne faut surtout pas que les sanctions de la communauté internationale envers le royaume ermite affectent ses habitants. Ses propos signifient que ces dernières ne doivent pas constituer des barrières aux projets humanitaires.