Après qu’un responsable du bureau du Premier ministre nippon a prétendu que les images dévoilées jeudi par l’armée sud-coréenne, concernant le dernier vol d’un avion de patrouille japonais près du destroyer sud-coréen Daejoyeong, ne démontraient pas son caractère menaçant envers le navire, le ministère sud-coréen de la Défense a appelé Tokyo à présenter à son tour des preuves.
En effet, les images révélées hier par Séoul montrent que le vol en question a été effectué à une altitude de 60 m et à une distance de 540 m du bâtiment de guerre sud-coréen.
D’après le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, les experts de pays tiers estiment que le Japon ne dispose pas de preuves concrètes et que leur armée de l’air continue d’effectuer des vols à proximité des navires militaires sud-coréens, et ce dans le but de recueillir des informations sur leur radar de détection tout en jaugeant la réaction de l’armée sud-coréenne.
Petit rappel : deux vols similaires ont déjà eu lieu durant ces sept derniers jours depuis que l’incident du radar proprement dit a éclaté le 20 décembre dernier. Ce jour-là, un destroyer sud-coréen s'était servi de son radar dans le cadre d’une opération de sauvetage d’un bateau nord-coréen en détresse, pendant qu'un avion de patrouille nippon volait à basse altitude tout près du navire, frôlant ainsi le radar de détection du navire.